Bonjour à toutes et tous,
Dans un article récent, vous avez vu « Bugne » peint.
Il est maintenant temps de vous présenter son socle !
Le socle représente un bout de ponton. Les poteau sont en balsa et les planches en carte plastique. Elles ont été texturées au scalpel et au papier de verre gros grain. La tête de clous de fixation est simulée avec des billes de cartouche « brita » (oui, celles des carafes avec un filtre).
Le tout est peint en tons de marron et de gris. Ensuite, je passe des couches très diluées (des filtres) de vert, celui de la peau de l’ogre, et de rouge pour l’harmoniser avec la figurine.
La partie immergée des poteaux est peinte avec une teinte plus sombre.
Il ne faut pas oublier le petit éclat métallique, même sombre, sur les clous. Ce sont des petits détails de ce genre qui donnent vie au socle.
Une corde enroulée est posée sur le ponton. Elle est confectionnée en torsadant du fil de cuivre fin. On ne peut pas faire plus simple… Elle est peinte dans un jaune teinté du vert de la peau.
Le sol sous-marin reçoit une première couche de « sandy paste » mélangé avec des gravats et autres détritus. On trouve un ressort, des cailloux, un bout de chaîne…
Les algues sont des petites lamelles découpées dans de la cannette d’Orangina.
Une fois que le socle est peint, j’ai réalisé un coffrage en carte plastique. Je l’ai même collé au socle à la colle à bois pour être sûr qu’il ne bougerait pas.
On peut alors couler la résine. Ici, il s’agit de résine d’inclusion « cristal » de pébéo. Elle est assez simple d’utilisation : on mélange les deux composants dans les bonnes proportions (1 x B + 2 x A) puis on coule doucement de façon à ne pas faire de bulle. Je m’attendais à une odeur très forte mais c’était tout à fait soutenable. Il faut bien penser à faire remonter la résine jusqu’en haut du coffrage, à la limite du débordement, car elle se rétracte au séchage. Si on ne va pas jusqu’en haut, on aura une lèvre assez disgracieuse tout autour.
Je n’ai pas pu intervenir au bon moment pour modeler des vaguelettes dans la résine qui séchait. Elles ont donc été réalisées en gel acrylique. Un autre avantage de cette méthode est qu’elle permet de masquer les petites lèvres dues à la rétractation de la résine.
Je suis moyennement content de mon travail au gel acrylique. Si on l’utilise en épaisseur, il perd très vite en transparence.
Voilà, j’espère que le résultat vous plait et que les explications auront été intéressantes.
Et voilà fin de ce travail, et vivement la prochaine figurie.
Texte et photos : Anthony
Dans un article récent, vous avez vu « Bugne » peint.
Il est maintenant temps de vous présenter son socle !
Le socle représente un bout de ponton. Les poteau sont en balsa et les planches en carte plastique. Elles ont été texturées au scalpel et au papier de verre gros grain. La tête de clous de fixation est simulée avec des billes de cartouche « brita » (oui, celles des carafes avec un filtre).
Le tout est peint en tons de marron et de gris. Ensuite, je passe des couches très diluées (des filtres) de vert, celui de la peau de l’ogre, et de rouge pour l’harmoniser avec la figurine.
La partie immergée des poteaux est peinte avec une teinte plus sombre.
Il ne faut pas oublier le petit éclat métallique, même sombre, sur les clous. Ce sont des petits détails de ce genre qui donnent vie au socle.
Une corde enroulée est posée sur le ponton. Elle est confectionnée en torsadant du fil de cuivre fin. On ne peut pas faire plus simple… Elle est peinte dans un jaune teinté du vert de la peau.
Le sol sous-marin reçoit une première couche de « sandy paste » mélangé avec des gravats et autres détritus. On trouve un ressort, des cailloux, un bout de chaîne…
Les algues sont des petites lamelles découpées dans de la cannette d’Orangina.
Une fois que le socle est peint, j’ai réalisé un coffrage en carte plastique. Je l’ai même collé au socle à la colle à bois pour être sûr qu’il ne bougerait pas.
On peut alors couler la résine. Ici, il s’agit de résine d’inclusion « cristal » de pébéo. Elle est assez simple d’utilisation : on mélange les deux composants dans les bonnes proportions (1 x B + 2 x A) puis on coule doucement de façon à ne pas faire de bulle. Je m’attendais à une odeur très forte mais c’était tout à fait soutenable. Il faut bien penser à faire remonter la résine jusqu’en haut du coffrage, à la limite du débordement, car elle se rétracte au séchage. Si on ne va pas jusqu’en haut, on aura une lèvre assez disgracieuse tout autour.
Je n’ai pas pu intervenir au bon moment pour modeler des vaguelettes dans la résine qui séchait. Elles ont donc été réalisées en gel acrylique. Un autre avantage de cette méthode est qu’elle permet de masquer les petites lèvres dues à la rétractation de la résine.
Je suis moyennement content de mon travail au gel acrylique. Si on l’utilise en épaisseur, il perd très vite en transparence.
Voilà, j’espère que le résultat vous plait et que les explications auront été intéressantes.
Et voilà fin de ce travail, et vivement la prochaine figurie.
Texte et photos : Anthony