Bonjour
Dernièrement, j’ai eu l’excellente idée de
me laisser convaincre de participer au salon « maquettes expo » d’Hyères
en tant qu’exposant. Au-delà du fait de baigner dans la maquette durant deux
jours, j’y ai rencontré, parmi le groupe Airbus des gens adorables.
Ces braves gens ont des activités diverses,
qui vont au-delà des avions (mon exclusif champ d’activité) notamment des
blindés............................ ! (hein Thomas !!)
Ce
fut, pour moi une révélation ! Je me suis mis en quête d’un premier achat
de blindé, le plus difficile, vu l’offre pléthorique, ce fût pour moi de
choisir QUEL blindé !
Mon
choix s’est porté sur le Merkava, je ne saurai dire pourquoi, peut-être son côté racer, ou racé, pour
autant que l’on puisse trouver un tracteur................... racé !
C’est
la marque TAKOM, qui en propose quelques-uns, dont notamment le MK1 présenté
ici.
Je serai bien incapable de vous faire un bref résumé de son histoire, je
vous l’ai dit je ne suis pas un spécialiste du blindé, mais plutôt une approche
par un maquettiste avions.
Je
n’ai pas rencontré de difficulté particulière, si ce n’est, pour toutes les
premières fois auxquelles j’ai été confronté. Les chenilles bien sûr et, l’anticipation
sur les phases de montage avant peinture.
Car si il y a une découverte réjouissante
sur la pratique de la maquette de blindés, c’est bien celle qui consiste à
avoir la possibilité de quasiment tout monter AVANT peinture ! Mais il
faut faire attention à ne pas se retrouver coincé par excès d’enthousiasme,
avec une peinture qui ne peut plus accéder à certains endroits à peindre.
J’ai
donc procédé ainsi. J’ai peint ma maquette de la même façon que je peins mes
avions, exclusivement avec des acryliques, ici GUNZE, un pré-ombrage avec un noir
« cassé » de blanc. Avec la couleur du camouflage (ici un Hemp
Anglais mélangé avec un gris clair) très diluée (60% de diluant, 40% de
couleur) je surligne le pré-ombrage et, quand ce dernier ne transparait presque
plus, je diffuse la peinture sur tout le modèle.
Vernis au pinceau, en fait du KLIR. Un jus constitué de terre
d’ombre brulée et de pétrole dés-aromatisé (je n’avais que ça sous la
main !). Un brossage à sec avec du blanc, afin « d’illuminer »
les arêtes. Vernis mat à l’aérographe, et, pour finir, divers pastels issus de
la gamme TAMIYA.
En imge cela donne cela...
Voilà,
c’est mon approche, est-elle conforme ou pas, je ne me pose pas la question. Ce qui est sûr, c’est que j’aime ça et que la
carte bleue va chauffer, d’ailleurs ça a commencé.
J’enchaine
sur une autre maquette, un CENTAURO de chez Trumpeter, là aussi, une « gueule » bien sympa.
Amitiés maquettiste
Paul
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