Bonjour à toutes et tous.
Il y a quelques temps, un article du blog vous avait présenté le 2S9 assemblé.
Il est actuellement en cours de peinture.
Base de départ :
Mon objectif : rendre un véhicule uniformément vert, intéressant.
En consultant ma doc, j’ai constaté que le vert soviétique d’après-guerre est très très (très très très…) variable.
Donc, j’ai choisi une photo où la couleur me plait bien, puis dans le stock de peintures le pot qui correspondait le mieux.
Couleur de base : Tamiya Japanese navy Green
Ensuite, je prends un vert plus clair et soutenu et j’en mélange dans mon vert de base. Je le passe principalement sur les surfaces du haut et je fais aussi des striures verticales sur les surfaces… verticales.
Je fais plusieurs mélanges de plus en plus clairs avec lesquels je traite des zones de plus en plus réduites, de plus en plus concentrées sur le haut du véhicule. Dans ces mélanges, on retrouve mon vert de base, du vert clair, du chamois, du blanc-cassé… Je m’amuse !
Une fois les éclaircies traitées, je m’occupe des assombrissements.
Cette fois-ci, je me concentre sur le base de caisse et je fais des zébrures verticales sur les surfaces… verticales.
Pour assombrir mon vert, j’ajoute un peu de marron rouge. Il faut se souvenir du cercle chromatique : le rouge est la couleur complémentaire du vert. Pour assombrir du vert, on peut donc utiliser une (petite) pointe de rouge pour obtenir un vert assombri assez naturel. Le résultat est plus sympa qu’en ajoutant simplement du noir. Mais bon, si je veux forcer l’effet, j’ajoute quand même une pointe de noir.
Les marquages sont des transferts à sec de chez Mig. Autant je trouve que de très nombreux produits de chez Mig et Aka sont des poudres de perlimpinpin inutiles et couteuses, autant ces transferts me servent.
Une fois que je suis content de l’effet global, je passe une couche de klir à l’aérographe. Il va protéger ma peinture et son côté satiné facilitera la glisse de jus et filtres.
J’attaque ensuite les filtres.
Sur les surfaces verticales, où on doit trouver des coulures et salissures, je fais des petits points de peinture à l’huile de plusieurs couleurs : sable, vert clair, chair, gris, marron foncé, noir… Ensuite, j’imbibe un pinceau brosse de white spirit et je tire tout ça vers le bas. Si je trouve l’effet trop faible, je recommence. SI je le trouve trop marqué, je repasse la brosse imbibée de white. A nouveau, je patouille et je m’amuse.
Je peux maintenant revenir de façon plus ciblée avec des jus : dans les creux, autour des reliefs, des coulures…
Une fois les jus secs, il est temps de passer au brossage à sec. Je choisis une couleur plus claire que ma peinture de base, de façon à contraster, mais pas trop…
Je ne suis pas encore content de l'effet. Il va falloir y revenir.
Les prochaines étapes seront: peinture des détails, empoussiérage, boue, peinture et collage des roues et chenilles...
Texte et Photos = Penpen
Il y a quelques temps, un article du blog vous avait présenté le 2S9 assemblé.
Il est actuellement en cours de peinture.
Base de départ :
Mon objectif : rendre un véhicule uniformément vert, intéressant.
En consultant ma doc, j’ai constaté que le vert soviétique d’après-guerre est très très (très très très…) variable.
Donc, j’ai choisi une photo où la couleur me plait bien, puis dans le stock de peintures le pot qui correspondait le mieux.
Couleur de base : Tamiya Japanese navy Green
Ensuite, je prends un vert plus clair et soutenu et j’en mélange dans mon vert de base. Je le passe principalement sur les surfaces du haut et je fais aussi des striures verticales sur les surfaces… verticales.
Je fais plusieurs mélanges de plus en plus clairs avec lesquels je traite des zones de plus en plus réduites, de plus en plus concentrées sur le haut du véhicule. Dans ces mélanges, on retrouve mon vert de base, du vert clair, du chamois, du blanc-cassé… Je m’amuse !
Une fois les éclaircies traitées, je m’occupe des assombrissements.
Cette fois-ci, je me concentre sur le base de caisse et je fais des zébrures verticales sur les surfaces… verticales.
Pour assombrir mon vert, j’ajoute un peu de marron rouge. Il faut se souvenir du cercle chromatique : le rouge est la couleur complémentaire du vert. Pour assombrir du vert, on peut donc utiliser une (petite) pointe de rouge pour obtenir un vert assombri assez naturel. Le résultat est plus sympa qu’en ajoutant simplement du noir. Mais bon, si je veux forcer l’effet, j’ajoute quand même une pointe de noir.
Les marquages sont des transferts à sec de chez Mig. Autant je trouve que de très nombreux produits de chez Mig et Aka sont des poudres de perlimpinpin inutiles et couteuses, autant ces transferts me servent.
Une fois que je suis content de l’effet global, je passe une couche de klir à l’aérographe. Il va protéger ma peinture et son côté satiné facilitera la glisse de jus et filtres.
J’attaque ensuite les filtres.
Sur les surfaces verticales, où on doit trouver des coulures et salissures, je fais des petits points de peinture à l’huile de plusieurs couleurs : sable, vert clair, chair, gris, marron foncé, noir… Ensuite, j’imbibe un pinceau brosse de white spirit et je tire tout ça vers le bas. Si je trouve l’effet trop faible, je recommence. SI je le trouve trop marqué, je repasse la brosse imbibée de white. A nouveau, je patouille et je m’amuse.
Je peux maintenant revenir de façon plus ciblée avec des jus : dans les creux, autour des reliefs, des coulures…
Une fois les jus secs, il est temps de passer au brossage à sec. Je choisis une couleur plus claire que ma peinture de base, de façon à contraster, mais pas trop…
Je ne suis pas encore content de l'effet. Il va falloir y revenir.
Les prochaines étapes seront: peinture des détails, empoussiérage, boue, peinture et collage des roues et chenilles...
Texte et Photos = Penpen
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