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samedi 22 décembre 2018

[TAKOM] Merkava Mk1 au 1/35 par Paul


Bonjour

Dernièrement, j’ai eu l’excellente idée de me laisser convaincre de participer au salon « maquettes expo » d’Hyères en tant qu’exposant. Au-delà du fait de baigner dans la maquette durant deux jours, j’y ai rencontré, parmi le groupe Airbus des gens adorables.
Ces braves gens ont des activités diverses, qui vont au-delà des avions (mon exclusif champ d’activité) notamment des blindés............................ ! (hein Thomas !!)
 Ce fut, pour moi une révélation ! Je me suis mis en quête d’un premier achat de blindé, le plus difficile, vu l’offre pléthorique, ce fût pour moi de choisir QUEL blindé !
 Mon choix s’est porté sur le Merkava, je ne saurai dire pourquoi,  peut-être son côté racer, ou racé, pour autant que l’on puisse trouver un tracteur................... racé !


  C’est la marque TAKOM, qui en propose quelques-uns, dont notamment le MK1 présenté ici. 

Je serai bien incapable de vous faire un bref résumé de son histoire, je vous l’ai dit je ne suis pas un spécialiste du blindé, mais plutôt une approche par un maquettiste avions.

 Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière, si ce n’est, pour toutes les premières fois auxquelles j’ai été confronté. Les chenilles bien sûr et, l’anticipation sur les phases de montage avant peinture. 
Car si il y a une découverte réjouissante sur la pratique de la maquette de blindés, c’est bien celle qui consiste à avoir la possibilité de quasiment tout monter AVANT peinture ! Mais il faut faire attention à ne pas se retrouver coincé par excès d’enthousiasme, avec une peinture qui ne peut plus accéder à certains endroits à peindre.

 J’ai donc procédé ainsi. J’ai peint ma maquette de la même façon que je peins mes avions, exclusivement avec des acryliques, ici GUNZE, un pré-ombrage avec un noir « cassé » de blanc. Avec la couleur du camouflage (ici un Hemp Anglais mélangé avec un gris clair) très diluée (60% de diluant, 40% de couleur) je surligne le pré-ombrage et, quand ce dernier ne transparait presque plus, je diffuse la peinture sur tout le modèle.

Vernis au pinceau,  en fait du KLIR. Un jus constitué de terre d’ombre brulée et de pétrole dés-aromatisé (je n’avais que ça sous la main !). Un brossage à sec avec du blanc, afin  « d’illuminer » les arêtes. Vernis mat à l’aérographe, et, pour finir, divers pastels issus de la gamme TAMIYA.
En imge cela donne cela...
 






 
 Voilà, c’est mon approche, est-elle conforme ou pas, je ne me pose pas la question.  Ce qui est sûr, c’est que j’aime ça et que la carte bleue va chauffer, d’ailleurs ça a commencé.
 J’enchaine sur une autre maquette, un CENTAURO de chez Trumpeter,  là aussi, une « gueule » bien sympa.

Amitiés maquettiste

Paul

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